La Cour de Cassation a relevé que la responsabilité de l'un de vos confrères avait été engagée par son absence de soins consciencieux, attentifs et diligents, ayant retardé l'hospitalisation d'une de ses patientes décédée peut de temps après.
La Cour a établi que la faute du médecin a fait perdre à la patiente une chance de survie et ce, malgré l'incertitude relative à l'évolution de la pathologie et l'indétermination de la cause du syndrome de détresse respiratoire aiguë ayant entraîné le décès de la patiente (Cass. 1re civ., 14 oct. 2010, n° 09-69.195, FS P+B+R+I).